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naissance d’un art martial vietnamien
Le Vovinam Việt Võ Đạo est le dernier style des arts martiaux vietnamiens et la création d’un seul homme. Cependant notre art martial s’est s’enrichi de nombreuses nouvelles techniques créées par les maîtres dirigeants du Vovinam Việt Võ Đạo à travers les époques.
Le Maître Nguyên Lộc est né le 24 Avril 1912 dans le village de Hữu Bằng au Việt Nam (1912 – 1960) dans la ville de Sơn Tây, aujourd’hui rattaché à Hà Nội au Viêtnam, et est communément appelé le Maître fondateur.
Francophone et probablement chrétien, il était l’aîné de 5 enfants dans une famille aisée de la bourgeoisie franco-vietnamienne où il suivit des études et une formation à la Française.
Malgré cela il souffrira, comme beaucoup, de l’esclavage et de la colonisation Française qui sera très dure pour lui et sa famille, notamment lorsqu’il sera obligé de déménager dans la rue Armand Rousseau(aujourd’hui Lo Duc).
Propulsé donc par sa volonté d’indépendance initié par Hồ Chí Minh, il décida de créer son propre art martial.
Enfant à la santé fragile, il s’est intéressé dès son plus jeune âge à l’étude des arts martiaux et de la philosophie vietnamienne, encouragé par son père qui l’a envoyé dès l’enfance étudier les arts martiaux. Malheureusement, à cette époque, le Viêtnam est sous protectorat Français et les arts martiaux y sont interdits depuis 1884. Sur les conseils de ses maîtres, il décide donc de voyager dans tout le pays à l’âge de 26 ans.
Nous ne savons pas quelles étaient ses motivations premières et ce qu’il a réellement acquis. Pour certains, il aurait appris les arts martiaux auprès de sa famille, comme son petit cousin Maître Tran Minh Long (créateur du style Minh Long) qui enseignera le Vovinam à ses côtés de 1947 à 1962, alors que pour d’autres il aurait trouvé un maître pour l’enseigner, à l’instar des 3 grands Maîtres Hàn Bái, Ba Cat et Bay Mua. Autant dire que nous connaissons pas vraiment les racines de l’art martial qu’il va créer.
Ce qu’on sait par contre, c’est que lors de ce parcours initiatique il entreprit de rassembler des techniques millénaires issues des divers arts martiaux vietnamiens qui existaient à cette époque. Et c’est en 1938 qu’il codifia et structura les techniques qu’il avait découvertes.
Il forma des pratiquants et fonda le Võ-Viêtnam; malheureusement ce mot fût imprononçable pour les Francophones. Il mélangea alors les deux mots et c’est ainsi que naquît le « Vovinam ».
C’est alors qu’un homme appelé Maurice DUCUROY, nouveau ministre des sports, de l’éducation physique et de la jeunesse d’Indochine, changea la politique coloniale.
En effet convaincu que l’aide aux vietnamiens était nécessaire pour préserver les colonies, il encouragea les arts et les sports vietnamiens dans les écoles, ainsi que les opéras construits par les Français. Il écrira d’ailleurs un livre à ce sujet « Ma trahison en Indochine »
C’est ainsi que Maître Nguyên Lộc présenta son art martial à l’opéra de Hà Nội en1939 et commença à dispenser son enseignement au grand public avec l’aide de Maurice DUCUROY.
Le mouvement eu tout de suite beaucoup de succès car l’enseignement était destiné à tous et était donc très populaire. Le Vovinam est alors enseigné dans tout le Tonkin, dans l’armée coloniale et même à l’école, comme l’Ecole Normale de Hà Nội en 1940, suite à l’invitation de Maître Nguyên Lộc par Maurice DUCUROY.
Ce fût l’une des périodes les plus fastes pour le Vovinam. A cette époque les arts martiaux vietnamiens n’étaient pas organisés et il existait beaucoup de styles différents.
Nguyên Lộc doit donc son succès au fait de les avoir tous rassemblés pour la première fois, aussi bien les plus anciens que les plus modernes. A tel point que l’interdiction de la pratique disparaîtera en 1940.
Après la disparition du régime coloniale Français en 1954, le situation du Vovinam commença à dépérir en raison du statut de Maître Nguyên Lộc. En effet même si le Fondateur a fait beaucoup pour la nation, son origine « bourgeoise » ne fût pas bien vu par le parti communiste de Hồ Chí Minh. Pour sauver sa vie il fût contraint de fuir au Sud Viêtnam, à Sài Gòn sous le contrôle des Etats Unis, avant de s’éteindre de maladie le 29 Avril 1960.
Ses cendres reposent aujourd’hui au Tổ Đường (temple du Vovinam), à Sài Gòn capitale économique du Vietnam.
Aujourd’hui sa mémoire est toujours entretenue par tous les pratiquants de Vovinam à travers le monde et par ses fils Nguyên Quanh et Nguyên Chinh qui vivent aux Etats Unis.
La chance l’a conduit au cours de Vovinam du Maître Fondateur Nguyễn Lộc à l’Ecole de Hà Nội au printemps 1940. Grâce à son esprit sportif, son intelligence et sa pratique assidue, il fut choisi après seulement quelques années par le Maître Fondateur Nguyễn Lộc pour participer à la formation des élèves à Hà Nội.
Il enseigna alors l’art du Vovinam dans de nombreux endroits au Nord du Việt Nam: Hữu Bằng, Chế Lưu, Ấm Thượng, Thanh Hương, Đan Hà, Đan Phú..etc…
Fin 1954, Lê Sáng accompagna Nguyễn Lộc au Sud. C’est là qu’il se vit attribuer la tâche d’enseigner quelques classes de Vovinam à Sài Gòn (aujourd’hui Hồ Chí Minh). A la fin 1957, lorsque le Maître Fondateur tomba malade, Lê Sáng reprit l’entraînement de tous ses disciples et ouvrit consécutivement trois écoles dont la fameuse Sư Vạn Hạnh plus connue sous le nom de Tổ Đường, aujourd’hui centre traditionnel du Vovinam Việt Võ Đạo.
En avril 1960, juste avant son décès, le Maître Fondateur a donné au Maître Patriarche la charge de mener son école. Mais début 1961, en raison de l’interdiction des arts martiaux par le gouvernement vietnamien de l’époque, le Maître Lê Sáng fut retenu par les autorités et mis au secret.
Le gouvernement voyait cet art martial venu du Nord communiste comme un ennemi possible pour le Sud, soutenu par les Américains.
Libéré fin 1963 lorsque les arts martiaux ont de nouveau été autorisés, il est de nouveau mis au secret après 1975, date de la victoire du parti communiste, jusqu’en 1988.
Sitôt de retour à Sài Gòn , il se plongea à chaque fois dans le travail avec une équipe active afin de poursuivre le développement du Vovinam.
Maître Lê Sáng a maintenu l’unité dans l’école, grâce notamment à la contribution de plusieurs nouvelles générations de maîtres, d’instructeurs et d’élèves.
Il a ajouté le terme » Việt Võ Đạo » au nom « Vovinam », ainsi qu’une philosophie avec un système d’entraînement à la fois scientifique et technique comme nous le connaissons aujourd’hui.
Il coordonna le Vovinam Việt Võ Đạo dans le monde entier, dès les années 90, les maîtres étant éparpillés dans le monde entier suite aux troubles du Vietnam de la fin des années 70. Mais il instaura surtout des relations internationales qui permirent la création de fédérations internationales et de conseils des maîtres qui fonctionnent encore aujourd’hui.
Il se consacra à améliorer les techniques mais aussi enrichir le programme d’enseignement de ses propres techniques afin qu’elles deviennent encore plus complètes et utiles, convenant pour un public plus large.
Même à un âge très avancé, il a poursuivi ses recherches et amélioré le programme technique afin de l’adapter à une nouvelle phase de développement lorsque celui-ci commença à se développer hors du Vietnam dans les années 70, notamment en France et aux Etats-Unis (les deux plus grosses communautés de vietnamiens et de Maîtres Vovinam en dehors du Viêtnam). Il voyagera dans ces deux pays par la suite pour améliorer encore les relations.
On le sait moins mais il était également un artiste puisqu’il écrivait des poèmes en calligraphie. Ces poèmes qui parlent de l’esprit martial ont par la suite été intégrés dans l’enseignement du Vovinam Việt Võ Đạo; certains ont même été mis en musique.
Jusqu’à son décès en février 2010, il résida à Hô chi Minh au Tổ Đường où repose aujourd’hui ses cendres. Ses élèves continuent aujourd’hui a entretenir sa mémoire.
Maître Trân Huy Phong est né le 28 décembre 1938, pendant le colonisation, dans la ville de Phường Quang Trung dans la province de Nam Bình au nord du Viêtnam. Il était également un disciple direct du Maître Fondateur Nguyên Lộc .
Né dans une fratrie de 7 enfants, tous pratiquants d’arts martiaux, il a grandi dans une famille très ancrée dans les traditions culturelles vietnamiennes.
En 1954, à l’indépendance du Viêtnam, suivant sa famille dans le sud du Viêtnam, il rencontra Nguyên Lộc et débuta le Vovinam Việt Võ Đạo à l’âge de 16 ans. Possédant déjà des bases d’arts martiaux de part son éducation, il progressa très rapidement pour devenir un élève de Maître Nguyên Lộc .
En 1960, après le décès du Maître Fondateur et après que le gouvernement ait mis maître Lê Sáng au secret, c’est le maître Trân Huy Phong qui devint le maître dirigeant du Vovinam Việt Võ Đạo, de 1986 à 1990. Il participe à structurer lui aussi le mouvement tel que nous connaissons aujourd’hui.
Etant professeur dans les écoles, il réussit, malgré l’interdiction, à poursuivre l’enseignement du Vovinam Việt Võ Đạo grâce au milieu scolaire mais dans la plus grande clandestinité.
Malgré les conflits militaires entre le Nord et le Sud Viêtnam, un nouvel âge d’or s’ouvre pour le Vovinam dans son exil au Sud. Le gouvernement du Sud, après l’avoir interdit, lui apportera un solide soutien en favorisant l’intégration du Vovinam dans la société (dans l’armée, la police et l’éducation nationale). Ce courant martial fût même enseigné dans quelques écoles de Sài Gòn. Rappelons qu’à l’époque pour passer le BAC il fallait réussir un niveau intermédiaire de Vovinam.
En 1964, le Conseil des Maîtres de Vovinam Việt Võ Đạo est créé. Maître Lê Sáng est alors élu à la fonction de Patriarche et Maître Trân Huy Phong est nommé Directeur Technique. Ces deux Maîtres établissent alors un plan de développement du mouvement dans le monde entier. Deux ans après, le Vovinam Việt Võ Đạo retrouva sa place dans le programme de l’éducation nationale et dans l’armée après des années d’interdiction.
En 1966, Maître Trân Huy Phong créa le centre d’entraînement de Hoa Lư (à Sài Gòn). Dans ce centre renommé de la capitale économique du pays, plusieurs maîtres qualifiés ont été formés et qui par la suite ont développé le Vovinam Việt Võ Đạo en France, en Australie, en Allemagne, aux Etats-Unis et des dizaines de Maîtres au Vietnam et dans le reste du monde (Canada et le reste de l’Europe).
Il est d’ailleurs le Maître des 6 Maîtres Français qui ont introduit le Vovinam Việt Võ Đạo en France. Il est donc en quelque sorte le grand père du Vovinam Français !
En 1986, Maître Trân Huy Phong fut nommé responsable du Vovinam Việt Võ Đạo pendant que le maître Lê Sáng était mis au secret et il occupa ce poste jusqu’à sa mort en 1997.
On lui doit notamment : – La première fédération nationale vietnamienne
– Le « Võ phục » tenue officielle de notre art martial
– L’écusson du Vovinam Việt Võ Đạo
– Les techniques de ciseaux au cou de 11 à 21
– Des enchaînements d’attaque « Chiến lược », de lutte « Vật » et de self-défense
– La création du système des grades
– La création d’un programme d’enseignement officiel
– Les 10 principes fondamentaux
– Et le création du terme Việt Võ Đạo (en collaboration avec Maître Lê Sáng)
C’est aussi le Maître qui a le plus développé le Vovinam au niveau international avec l’immigration des vietnamiens partout dans le monde pendant les années 1970.
En effet, dans un Viêtnam communiste, le Vovinam semblait lié à l’adversaire américain et fût considéré comme traître par le nouveau pouvoir.
C’est à cette époque qu’il organisa en secret le départ de beaucoup de ses élèves vers des pays occidentaux. Cette action permettra l’implantation du Vovinam Việt Võ Đạo dans de nombreux pays car les pratiquants vont mettre un point d’honneur à développer le Vovinam dans les pays qui les ont accueillis.
En 1994 il tomba gravement malade. Il viendra en France, grâce à ses élèves Français, se faire soigner puis repartira au Viêtnam où il décédera en décembre 1997.
Finalement peu connu aujourd’hui par beaucoup de pratiquants, sa mémoire est pourtant toujours entretenue par ses élèves en Occident, particulièrement en France avec son plus jeune frère Maître Trân Nguyên Dao et ses élèves.
Avant sa mort, Maître Lê Sáng et le conseil des Maîtres au Viêtnam ont choisit le prochain successeur.
Et c’est en 2015 que le Maître Nguyễn Văn Chiếu est nommé dirigeant du Vovinam Việt Võ Đạo. Depuis, il porte la ceinture blanche des patriarches. Bien que cette ceinture n’est pas la même que celle des anciens maîtres patriarches, qui comportaient 5 lignes de couleurs, le symbole reste la même.
Maître Nguyễn Văn Chiếu est né en 1949 sous la colonisation.
Il a commencé a enseigner le Vovinam dès 1969 dans la province de Bình Định à l’âge de 20 ans. Puis il partira au Sud dans la nouvelle ville de Hồ Chí Minh en 1979 (anciennement Sài Gòn) où il continuera à pratiquer et à enseigner malgré l’interdiction.
Il unifia avec l’aide du gouvernement Vietnamien les clubs des différents districts restants, il en ouvrira d’autres par lui-même et créa le club de Hồ Chí Minh , plus gros club de Vovinam au monde.
Mais il ne s’arrêta pas là puisque dès que le Vovinam a eu de nouveau l’autorisation par le gouvernement vietnamien de fonctionner et que Maître Lê Sáng a té libéré, durant les années 1990, il unifia l’ensemble du Vovinam au Viêtnam sous une seule fédération avec des compétitions départementales, régionales et nationales (adultes et enfants), avec l’aide du parti communiste Vietnamien.
Au début des années 2000 le gouvernement vietnamien, voyant le succès mondial des arts martiaux japonais (Judo, Karaté) et Coréens (Taekwondo), décide de promouvoir sa culture et voit dans le Vovinam un formidable outil de promotion culturelle de ses valeurs et de son histoire à travers le monde.
Le Vovinam Việt Võ Đạo redevint le sport national du Viêtnam. Le Vovinam est encouragé dans les écoles (intégration au programme officiel de tous les collèges), à la télévision nationale ou encore dans les entreprises, les universités et les sponsors. Aujourd’hui le Vovinam Việt Võ Đạo est le sport le plus pratiqué du Viêtnam avec environ 1 million de pratiquants et cela grâce à Maître Nguyễn Văn Chiếu.
Il voyagea aussi énormément à l’étranger (une vingtaine de pays durant sa vie) pour développer pour la première fois des championnats internationaux.
Le principal centre d’entraînement de Maître Nguyễn Văn Chiếu est situé dans le 8ème quartier de Hồ Chí Minh et a permis de former de très nombreux champions nationaux et internationaux.
Son rôle a été également très important dans le développement du Vovinam dans le monde car il structura le Vovinam dans le domaine sportif par des compétitions nationales et internationales (championnat du monde, d’Europe, d’Afrique et les Sea Games) à travers les fédérations continentales (EVVF, AFVVD) et la Fédération mondiale de Vovinam (WVVF).
Il a également permis la reconnaissance de notre sport par le Comité Olympique et Sportif dans de nombreux pays. Il introduisit aussi le Vovinam dans beaucoup de pays d’Asie avec l’aide du gouvernement Vietnamien, comme la Thaïlande, le Cambodge, le Japon, le Laos, Le Myanmar, l’Indonésie, l’Inde, Taïwan et Hong Kong.
Malgré deux décennies d’interdiction sévère, le parti communiste considère ,depuis les années 90 jusqu’à aujourd’hui, le Vovinam Việt Võ Đạo comme un moyen très efficace de promouvoir sa culture à travers le monde.
Le Maître s’est éteint en janvier 2020 à Hồ Chí Minh. Tous ses élèves et amis entretiennent sa mémoire tous les ans sur les 5 continents et sa maison est devenue un musée dédié à sa vie et à ses oeuvres.
Avant de parler un peu plus de l’histoire de notre art martial et de notre club, il est nécessaire de replacer l’histoire entre les arts martiaux vietnamiens et la France:
1- La colonisation Française
Comme vous le savez probablement le Viêtnam fût une colonie très lucrative dans le vaste empire colonial français. Durant cette période malheureusement beaucoup de choses provenant de la culture ancestrale vietnamienne furent perdues, y compris les arts martiaux interdits dès 1884 pour empêcher les rebellions.
A cette époque, les arts martiaux étaient utilisés principalement par les riches familles françaises comme jeux de pari, à l’instar des combats d’animaux et/ou d’esclaves.
Mais les pratiquants d’arts martiaux intervenaient aussi dans les troupes de spectacles itinérants. En échange de repas pour toute la troupe, ils faisaient des spectacles racontant les histoires de guerre et des héros légendaires de l’histoire du Viêtnam.
Mais heureusement certains français en quête d’aventures ont parcouru le Viêtnam du Nord au Sud et nous ont rapporté de très rares clichés provenant des campagnes dans les 1920 et 1930, prouvant l’existence des arts martiaux vietnamiens de cette époque et notamment les Quyên et le Vât (lutte). On sait grâce à cela que l’on pratiquait les arts martiaux ou la boxe pour les célébrations familiales: mariage, décès, les festivales saisonniers mais également au sein de la garde rapproché de l’empereur du Viêtnam.
Et pourtant malgré cela, certains Maîtres (comme Maître Han bai, Ba cat, Bay mua, Quach Van kê etc…) du Nord du Tonkin, iront étudier les arts martiaux au Sud de la Chine puis ils créeront et enseigneront leurs propres arts martiaux en Indochine comme signe de rebélion envers le gouvernement colonial.
La France fût ainsi le premier pays à découvrir les arts martiaux vietnamiens et à en apprendre les bases. Le maître Nguyên lôc (né en 1912) à créé le Vovinam durant cette période.
2- Le 20ème siècle
Durant la 1° guerre mondiale (1914-1918), environ 50 000 Vietnamiens ont été emmenés sur le territoire français pour contribuer à l’effort de guerre, notamment dans les usines aux côtés des femmes de soldats. Avec cette première immigration, on a longtemps supposé qu’il y avait probablement des pratiquants d’arts martiaux vietnamiens. Malheureusement à la fin de cette guerre, ils repartiront tous au Viêtnam et le développement des arts martiaux en France ne se fera pas donc à ce moment là.
Il faudra attendre la deuxième guerre mondiale (1939-1945) et la reconstruction de la France, pour voir encore une fois des Vietnamiens recrutés pour travailler dans les campagnes Françaises. C’est ainsi qu’arriveront les arts martiaux vietnamiens sur le territoire. Mais cette fois tous ces travailleurs resteront et s’efforceront de préserver leur art en France comme l’illustre Maître Nguyên Dân Phu.
La France sera donc le premier pays à avoir des arts martiaux vietnamiens sur son territoire.
3- Les années 1970
Quelques années avant la fin de la guerre du Viêtnam contre les Etats-Unis (1955-1975), beaucoup de vietnamiens sont venus en France via des programmes d’étudiants. C’est comme ainsi que le Vovinam arriva en France, encouragé par Maître Tran Huy Phong qui voyait en cela un futur développement international.
En 1975 avec la victoire du Nord sur le Sud, beaucoup de vietnamiens décidèrent alors de quitter le pays. Encore une fois, Maître Trân Huy Phong aida beaucoup ses élèves dans leur démarche. Ils partirent en Amérique du Nord, en Australie et en Europe.
C’est donc de ces deux façons que le Vovinam se développe en France dans les années 1970. Six Maîtres, 5 hommes et 1 femme, ont participé à cette aventure. Ils étaient issus du même club, le club Hoa lu (aujourd’hui disparu), et élèves de Maître Trân Huy Phong. Les voici du plus âgé au plus jeune:
Mais commençons par le début. Au début des années 1970, un premier groupement d’arts martiaux vietnamiens s’est constitué. C’est en effet en France à Limoges en 1973, que la première Fédération Vietnamienne d’arts martiaux vietnamiens en dehors du Viêtnam est crée. La France devint a ce moment là « le 2ème Viêtnam » ou le « nouveau dragon ».
Ce groupement avait l’ambition de la faire reconnaître par le Viêtnam et l’Etat Français, et c’est ainsi que plusieurs maîtres issus de ce groupement iront au Viêtnam. A cette occasion, ils découvrirent le Vovinam et deux maîtres décidèrent de les suivre en France, Maître Nguyễn thị huệ et Maître Trân Nguyên Dao qui arriveront en France en 1975.
Mais c’est avec l’arrivé de Mr. Ly SARY que le Vovinam deviendra un sport reconnu par l’Etat. Il sera rejoint par Maître Lục văn tần et Maître Jean-Michel SUDORRUSLAN en 1977.
Grâce à ces trois derniers, l’Etat donnera le 22 juin 1979 une délégation ministérielle pour le « Vovinam Viêt Vo Dao » à la toute jeune Fédération Française de Karaté et Arts Martiaux Affinitaires, le but étant de créer un jour une fédération de Vovinam Viêt vo Dao.
Mr. Ly SARY ira alors au Viêtnam demander à Maître Tran Huy Phong et Maître Lê Sang de rassembler sous une même fédération tous les Maîtres Français et leurs pratiquants. Il acceptèrent tous et le Vovinam Français sera uni sous la FFKAMA en 1984.
Dans les années qui ont suivi, les maîtres de Vovinam furent rejoint par d’autres arts martiaux vietnamiens. Malheureusement, après une quinzaine d’année de développement, des divisions internes entre le Vovinam et les autres styles sont apparues, notamment après que le maître patriarche soit remis en liberté et que les pratiquants de Vovinam français eurent envie de retrouver leurs racines. Le retour au Vo phuc bleu, alors que tous les arts martiaux vietnamiens en France étaient en noir, a servi d’étendard aux revendications.
Ces tensions finirent par devenir ingérables et en 1996 l’Etat retirera sa délégation. Les maîtres de Vovinam firent des choix différents; beaucoup quittèrent la FFKAMA (aujourd’hui FFKDA) et l’unité du Vovinam fut perdue. Plusieurs maîtres tentèrent par la suite de rassembler, notamment des maîtres issus directement de l’enseignement du Viêtnam (comme maître Patrick Levet ou maître Jean Christophe Broc), mais cela n’a pas donné de résultat.
Ce n’est qu’en 2007 qu’il renouvellera une délégation mais cette fois « arts martiaux vietnamiens ». Bien que deux groupements soient identifiés, Vovinam Viêt vo Dao et Vo Cô Truyên, le Vovinam français n’est plus uni en France comme dans le reste du monde et est dispersé dans plusieurs groupements et fédérations non officiels qui ne travaillent jamais ensemble.
Mais encore aujourd’hui et cela depuis 1979, seul le Vovinam au sein de la FFKDA est reconnu par l’Etat Français avec des grades, des titres en compétitions et des stages reconnus par le ministère des Sports. ET AUCUNE AUTRES FEDERATION.
Le maître SUDORRUSLAN a commencé à enseigner en octobre 1977 à Ozoir la Ferrière, dans un club omnisports appelé « VSOP ».
Une grande partie des professeurs qui ont par la suite développé à leur tour le Vovinam en Seine et Marne et dans de nombreux endroits en France, sont issus de son enseignement.
C’est en 2004 que fut créée l’association Van Hoa.
Pourquoi « Van Hoa »? Le mot « Van Hoa » signifie en vietnamien « culture ». C’est le Maître SUDORRUSLAN qui trouva ce nom pour se rapprocher au plus près de la culture d’origine du Vovinam. Par ce simple mot le Maître voulait nous rappeler qu’en tant que pratiquant de Vovinam nous embrassons l’ensemble du Vovinam Viêt Vo Dao et pas seulement le côté sportif mais aussi son vocabuaire, ses traditions, ses règles de respects et son histoire. Cela eu tellement de succès qu’aujourd’hui encore beaucoup de clubs en France et en Europe donnent à leurs clubs des noms faisant référence à la culture vietnamienne.
Premier club de Vovinam en Europe nous oeuvrons depuis plus de 40 ans au développement et au rassemblement du Vovinam en France en formant des champions, des professeurs, en organisant des stages, des compétitions, des sorties, des soirées, des galas et en ouvrant des cours pour tous les âges (baby, enfants, ados, adultes) de 7 à 77 ans.
L’équipe du Vietnam est également présente avec le maître Nguyên Van Chieu, responsable technique national. Grâce à cette rencontre, le maître Sudorruslan reprend concrètement contact avec le Vietnam et ses dirigeants. Dans le prolongement de leur voyage en Espagne, l’équipe vietnamienne vient pour la première fois en France pour faire un stage national. C’est un formidable facteur d’émulation pour tous les pratiquants et professeurs de voir un tel niveau technique. En 2000, une délégation vietnamienne est accueillie officiellement pour la première fois en France par la FFKDA. En septembre 2008, le maître Sudo se rend au Vietnam avec les représentants de la FFKDA pour participer à la création d’une fédération mondiale. Le président de cette fédération est le président du comité olympique du Vietnam. Le président de la FFKDA est élu vice-président decette fédération qui compte aujourd’hui 24 pays. En 2009, la compétition mondiale revêt un caractère particulier car c’est la première compétition de la nouvelle fédération Mondiale et le 1° championnat du monde officiel. La participation pour la première fois du Vovinam Viêt-Vo-Dao aux jeux olympiques d’Asie en juillet 2009 en Thaïlande, marque également un tournant dans l’histoire du Vovinam Viêt-Vo-Dao et est la preuve de son développement. La même année le tout premier Championnat d’Europe se déroulant à Milan en Italie, après la création quelques mois auparavant de la fédération européenne. Les pays accueillant aujourd’hui le Vovinam: Asie: Viêtnam, Malaisie, Thaïlande, Indonésie, Cambodge, Laos, Myanmar, Inde, Chine, Japon, Afrique: Algérie, Maroc, Tunisie, Burkinafasso, Sénégal, Côte d’Ivoire, Iran, Irak Europe: France, Belgique, Royaume Uni, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Danemark, Suède, Suisse, Russie, Roumanie, Belarussie, Ukraine, Allemagne, Pays-Bas Amérique du Nord: Canada, États-Unis Australie Le Vovinam est toujours aujourd’hui considéré comme le sport national du Viêtnam.
Les dix principes énoncés par Maître TRÂN HUY PHONG qui régissent le comportement du pratiquant (traduit par un interprète officiel franco-vietnamien)
1. Atteindre le plus haut niveau de l’art martial afin de servir le peule et l’humanité.
2. Etre dévoué au Vovinam Việt Võ Đạo, promouvoir son développement et former une nouvelle générations de pratiquants.
3. Etre unis, respecter les aînés, aimer ses condisciples.
4. Observer strictement la discipline, placer son honneur.
5. Respecter les autres arts martiaux, et n’utiliser le Vovinam Việt Võ Đạo que pour défendre ou défendre les causes justes.
6. Apprendre avec assiduité, forger son esprit et cultiver sa vertu.
7. Vivre avec pureté, simplicité, honnêteté et grandeur d’âme.
8. Développer une volonté d’acier et vaincre les oppresseurs.
9. Juger avec discernement, lutter avec persévérance et agir avec ardeur
10. Avoir confiance en soi, se vaincre, être humble, tolérant, et sans cesse se remettre en cause pour progresser .
C’est dans cet état d’esprit que l’écusson a été créé.
Việt Võ Đạo écrit en ancien vietnamien pré colonisation française
Origine du nom Vovinam : En vietnamien Võ signifie « art martial » et Vinam n’est que la contraction du mot « Viêtnam » donc Vovinam est la contraction de Võ – Viêtnam.
Origine du nom Việt Võ Đạo : En vietnamien Võ signifie donc « art martial », « Việt » signifie Viêtnam et « Đạo » signifie la voie. Donc « voie de l’art martial vietnamien ».
A l’origine, le maître Nguyên Lộc a appelé son mouvement « Vovinam ». Mais en France, le terme Việt Võ Đạo est souvent utilisé de façon erroné par quelques écoles de võ cổ truyền (autres arts martiaux Vietnamien) pour définir tous les arts martiaux vietnamien en général, ce qui provoque souvent de fréquentes confusions.
En 1964, après la mort du fondateur, Maître Lê Sang et Maître Tran Huy Phong décident de compléter le nom pour le moderniser, c’est ainsi que le terme Việt Võ Đạo est né. Mais en hommage au maître fondateur, ils décidèrent de conserver également le nom d’origine. Depuis, partout dans le monde, les deux termes sont indissociables.
LE SALUT : « La main d’acier sur le coeur de bonté »
LE SYMBOLE : Le bambou : Lors de tempête il se plie mais ne se rompe pas
LA DEVISE : Être fort pour être utile
EXTRAIT DE PRINCIPES CLEFS DE PRATIQUE :
Le salut est simple et se déroule en 3 mouvements:
Nghiêm : serrer ses pieds, ramener les bras le long du corps, se tenir droit
Nghiêm lễ : poser la main droite sur le coeur
Lễ : incliner son torse Pour saluer, le Võ sinh doit nettement incliner son torse mais il ne baisse pas la tête; il regarde toujours en face de lui. Le Võ sinh est respectueux mais il n’est pas soumis.
Si le Vovinam Viêt-vo-Dao est la création d’un seul homme, ce n’est pas du tout le cas pour l’histoire des arts martiaux. Le Viêt Vo Dao n’est pas l’invention d’un seul homme mais l’oeuvre de tout un peuple, qui tout au long de son histoire dut lutter pour survivre contre une sucession d’invasion. Ainsi il est difficile de préciser sa date de naissance, estimée à il y a environ 5000 ans.
Selon la légende, le peuple vietnamien descend d’un dragon et d’une fée. Environ 2 000 avant JC, le petit fils de la 5è génération du Roi Thần Nông, Lạc Long Quân, un dragon, roi de la mer, épousa la fée des montagnes, Âu Cơ, fille du roi Đế Lai. Âu Cơ donna naissance à 100 œufs desquels éclosent 100 fils. Comme le dragon est une créature liée à la mer et la fée liée à la montagne et l’air, ils ont convenu ensuite de se séparer, le dragon emmenant cinquante enfants vers la mer, les futurs Kinh (les vietnamiens), et la fée emmenant 50 enfants vers les montagnes, les futurs peuples minoritaires. Les descendants des enfants du dragon et de la fée vivaient en bonne harmonie, chaque enfant étant l’ancêtre d’un royaume séparé. Le premier devint ainsi le roi du Văn Lang, la première dynastie du Vietnam. Depuis ce jour tous les viètnamiens se prénomment eux-mêmes comme « Con Rồng Cháu Tiên », les enfants du dragon.
Hùng Vương est le nom du premier roi connu du Viêt Nam (alors appelé Văn Lang). Il désigne également et plus largement la lignée de rois vietnamiens qui en est issue, et dont les membres sont tous nommés Hùng Vương. Le nom Hùng Vương est une combinaison des mots vietnamiens Hùng, qui veut dire « brave » et Vương, qui veut dire « roi ». Le nom Hùng Vương été initialement un titre féodal accordé à des seigneurs de guerre locaux chargés de la protection des paysans. D’après la légende, c’est en 2888 av. J.-C. que le premier roi Hùng Vương commence à régner sur un territoire couvrant l’actuel Viêt Nam et une partie du Sud de la Chine. Il est le fondateur de la dynastie Hồng Bàng (qui régna jusqu’en 258 av. J.-C) et le créateur des arts martiaux vietnamiens que nous pratiquons de nos jours.
On s’accorde généralement à dire que l’empereur Hung-Vuong est le fondateur du viet võ dạo. C’est, en effet, sous cette dynastie que s’est structuré l’art martial vietnamien, en même temps que la philosophie et la médecine traditionnelle.
Des dessins sur les parois de grottes dans le nord du Vietnam datant du début de la dynastie des Hung-Vuong (on a découvert comme premiers éléments de recherche, des dessins antiques sur des parois de grottes au nord du Vietnam, ainsi que des armes, objets trouvés datant de cette époque, à Dong Son et à Cha Pa) prouvent que, outre les armes – bâton, hache, sabre long ou court, arc… -, les anciens connaissaient les techniques de combat à mains nues.
Les arts martiaux vietnamiens sont l’objet de nombreuses histoires légendaires, à l’instar de celle du roi Hùng Vương, qui démontre toute la richesse de la culture vietnamienne et celle de ces arts martiaux.
Si les Légendes des arts martiaux vietnamiens vous intéressent, consultez la rubrique « Contes et Légendes ».
Aujourd’hui considérés comme les fondateurs du pays, le gouvernement vietnamien a décidé de célébrer leur souvenir chaque dixième jour du troisième mois lunaire. Ce qui permet d’unifier tous les habitants du viêtnam et tous les pratiquants d’arts martiaux vietnamiens, qui ont tous en réalité, grâce à ses légendes, la même origine.
Les arts martiaux vietnamiens sont multimillénaire avec beaucoup de position de base appelés « KỸ THUẬT ».
Pourtant à l’origine le vovinam n’était composé que de quelques techniques, puis au fur et à mesure d’autres maîtres ont enrichi cet art pour devenir l’un des arts martiaux les plus riches et complets au monde:
Lexique des quelques termes à connaître :
« Souple comme le bambou sur pied, ferme comme le bambou coupé» Maître Suddoruslan
Retrouvez tous les cours du débutant à l’expert
Professeurs : Maître Stagiaire Robin Sudjanto SUDORRUSLAN assisté des parents d’élèves
Enfants (De 7 à 10 ans) Mercredi 15h30/17h tous niveaux = Dojo Intercommunal de la Brèche aux loups d’Ozoir-la-Ferrière
Professeurs: Maître Stagiaire Robin Sudjanto SUDORRUSLAN
Professeurs : Maître Stagiaire Robin Sudjanto SUDORRUSLAN assisté de David PINHEIRO
Ados N°1 (De 11 à 13 ans) et Ados N°2 (De 14 à 17 ans) Mercredi 17h/18h30 tous niveaux = Dojo Intercommunal de la Brèche aux loups d’Ozoir-la-Ferrière
Professeurs: Maître Stagiaire Robin Sudjanto SUDORRUSLAN
Ados N°2 (De 14 à 17 ans) Vendredi 19h/21h tous niveaux = Dojo Intercommunal de la Brèche aux loups d’Ozoir-la-Ferrière
Professeurs: Maître Rachel SUDORRUSLAN assisté des ceintures jaunes présents
Professeurs : Maître Stagiaire Stéphane RIVIERE assisté de Casimir DIEGUES
A partir de ceintures jaunes probatoire
Mercredi 20h/22h = Dojo Intercommunal de la Brèche aux loups d’Ozoir-la-Ferrière
Professeurs : Maître Eric DECOCK et Maître Harry ARLEQUIN
Professeurs, assistants et gradés à partir du 1er dang de tous les clubs:
Lundi 20h/22h = Dojo Intercommunal de la Brèche aux loups d’Ozoir-la-Ferrière
Professeurs : Maître SUDO
Professeurs: Karim ALLEK
Tous niveaux à partir de 14 ans Samedi 16h/17h30= Dojo Intercommunal de la Brèche aux loups d’Ozoir-la-Ferrière
Professeurs: Karim ALLEK
Tous niveaux adulte Samedi 17h/18h30= Dojo Intercommunal de la Brèche aux loups d’Ozoir-la-Ferrière
Professeurs: Maître Erick DECOCK
Mardi de 19h15/20h15 = Salle de la Brèche aux loups
Professeur : Maître Stagiaire Stéphane Rivière
Cette activité associe fitness en musique dynamique et techniques martiales. Aucune connaissance particulière dans les arts martiaux n’est nécessaire.
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Formulaire d’inscription :
Réglement intérieur Van Hoa MAJ sept 2020
Les statuts l’association : STATUTS VVD
Bénéficiez d’un enseignement par nos experts
Maître 8ème dang
Le Maître SUDORRUSLAN est le plus haut gradé officiel de France et d’Europe. C’est lui également qui a est à l’origine du développement du Vovinam en France et en Seine-et-Marne plus particulièrement puisqu’il a été le premier à l’enseigner dans ce département en 1977.
Il n’était pourtant pas prédisposé à faire des arts martiaux. Issu d’une grande famille de 8 enfants, d’un père indonésien et d’une mère vietnamienne, il nait le 18 février 1954 (année de l’indépendance vietnamienne) à Saigon (aujourd’hui Hô Chi Minh city) au Vietnam. Ce n’est qu’en 1967 à l’âge de 13 ans qu’il découvre, par hasard, le Vovinam Viêt Vo Dao. Il est alors étudiant avec son cousin, lui-même ancien pratiquant, dans une école Bouddhiste (Bô Dê). Un soir après les cours, alors qu’il rentre chez lui en vélo, il voit l’affiche d’une manifestation du Vovinam Viêt Vo Dao et décide d’aller voir. Il est immédiatement conquis et commence aussitôt à pratiquer le Vovinam au club Hoa Lu (disparu aujourd’hui).
Ce qui lui a plu dans le Vovinam, c’est la grande diversité des techniques et les acrobaties, mais surtout les techniques de blocages (pieds, poings, lutte …) qui peuvent être appliquées dans la défense, et bien sûr les techniques de ciseaux.
Il a eu la chance de bénéficier de l’enseignement des grands Maîtres du Vovinam de cette époque:
– Maître Lê Sang (maître patriarche)
– Maître Trân Huy Phong (maître dirigeant)
– Maître Nguyên Van Bé (qui enseigne aujourd’hui aux Etats-Unis)
– Maître Nguyên Van Dông (qui enseigne aujourd’hui aux Etats-Unis)
– Maître Lê Công Danh (qui enseigne aujourd’hui en Australie)
Suite aux trouble du Viêtnam après 1975, il immigra en France le 2 Avril 1977. Dès son arrivée, il commence à enseigner le Vovinam à l’OCDE (Paris) d’abord grâce à des amis Vietnamiens rencontrés dans un foyer de réfugiés. Puis quelques mois plus tard, Mr JOUVE (premier président du club) lui propose d’enseigner à Ozoir-la-Ferrière où il habitera jusqu’à aujourd’hui.
Il créera en Octobre 1977 le premier club de Vovinam en Europe: celui d’Ozoir-la-Ferrière.
Cela fait maintenant plus de 40 ans que Maître SUDO développe le Vovinam en France et dans le monde entier grâce à ses innombrables voyages à travers les 5 continents. On lui doit la formation de nombreux Maîtres, la réussite de grands champions du monde, la création ou le ralliement à de nombreuses fédération nationales (Fédération Française de Karaté) qui nous permis aujourd’hui d’avoir des grades reconnu d’Etat ou internationales (European Vovinam Viêt vo Dao Federation et la World Vovinam Viêt vo Dao Federation) qui nous permet d’avoir là aussi de réels champions nationaux et/ou internationaux et surtout une personnalité unique appréciée de tous.
C’est aussi grâce à lui que la première fédération officielle reconnu d’état en dehors du Viêtnam naquit en 1979. Il créera aussi la fédération mondiale et européenne reconnu aujourd’hui par le CIO.
Il a toujours enseigné le Vovinam Viêt Vo Dao en France comme il était pratiqué au Vietnam à l’origine, en y ajoutant toutefois sa « touche personnelle ». Cette dernière réside dans la conviction que toutes les techniques doivent être efficaces et qu’il est nécessaire de vérifier cette efficacité par l’application sur un partenaire. Ce travail de « face à face » est aujourd’hui plus que jamais d’actualité et il est largement enseigné partout en Europe et même au delà;
Son conseil aux jeunes Vo Sinh: « Il faut être patient dans l’apprentissage, ne pas être trop pressé. Il faut trouver du plaisir dans la pratique, aimer ce qu’on fait. Il faut travailler et être motivé dans l’entraînement. »
Maître 4ème dang
Pratique depuis 1990
Maître 6ème dang
Pratique depuis 1984
Maître Eric DECOCK est l’un des grands maîtres de notre club.
Celui que tout le monde appelle affectueusement « l’encyclopédie » est le maître sur lequel tous les gradés se reposent pour réviser car il possède une mémoire extraordinaire.
C’est son investissement dans l’apprentissage et ce rôle de « mémoire du club » qui a incité le Maitre Sudo a lui confier la direction des cours réservés aux gradés d’Ozoir.
Il n’a pourtant découvert le Vovinam que par hasard grâce à un ami de son quartier, qui pratiquait lui-même. Cet ami abdiquera après quelques années alors que Maître Eric n’arrêtera jamais.
Ce qui lui a plu dans le Vovinam Viet Vo Dao, c’est la pratique spectaculaire des ciseaux volants, la pratique des armes blanches pour l’esthétisme soigné de leur maniement mais aussi les Quyên inspirés des postures animalières qui l’ont toujours fasciné, et les techniques efficaces de self-défense.
Maître Eric DECOCK fait partie de la seconde génération d’élèves de Maître Sudo. Il a pratiqué avec plusieurs partenaires qui ont compté dans son parcours :
– Maître Abdel BENZAÏM (professeur à Chevry-Cossigny)
– Maître Chouaibou KONATE (professeur à Dax)
– Maître Michel FRANCIUS (professeur à Brie-Compte Robert)
– Maître MARC DELESSE (professeur à Noisiel)
– Bertrand BOURGEOIS
Il a commencé a enseigner dès 1989 alors qu’il n’était alors que ceinture jaune probatoire. Sa motivation première était d’être en capacité de « disséquer » les techniques afin de mieux les comprendre et ainsi les appliquer et les réinterpréter pour chercher toujours une plus grande efficacité. Pour lui, enseigner est un passage obligé dans la vie d’un pratiquant d’art martial; échanger et transmettre ce qu’on a appris aux générations futures est primordial. Voir ses élèves apprendre, reproduire et capter l’intérêt de l’art reste sa plus belle récompense.
C’est ainsi qu’à la demande Maître Sudo il a enseigné durant un an au club de Noisiel à un moment où ce club avait besoin d’aide, l’enseignement n’étant plus disponible. Cela a permis au club de poursuivre son activité, de participer à former de futurs professeurs et de se développer par la suite.
Mais le plus important pour lui, c’est la connaissance de l’immense programme technique du Vovinam Viêt Vo Dao. « Pour se souvenir d’autant de techniques, il faut d’abord aimer vraiment celles-ci. Il faut être toujours curieux de découvrir de nouvelles techniques pour éviter la routine et l’ennui. Ensuite dans le travail, il faut comprendre le sens de ce que l’on fait: dissocier puis comprendre les blocages, les esquives ou les attaques … Après cela il n’y a qu’une seule manière de se souvenir, c’est de répéter des centaines de fois ».
Son conseil aux jeunes Vo Sinh: « Toujours rester un élève dans sa tête, rester humble malgré le grade, être curieux, assidu dans les entraînements et savoir donner aux autres pour mieux recevoir plus tard. Et surtout rester ouvert d’esprit. »
Maître 4ème dang
Pratique depuis 2007
Maître 5ème dang
Pratique depuis 1984
Maître 5ème dang
Né le 22/12/1967 Pratique depuis 1985
Maître Rachel SUDORRUSLAN, issue d’une famille bretonne, a commencé le Vovinam à l’âge de 17 ans dans le club de Villepinte (93). Elle a découvert les arts martiaux par hasard grâce à sa soeur Christine qui pratiquait le Karaté au sein du club de Villepinte depuis plusieurs années. Mais cela ne lui convenait pas alors elle décida d’arrêter et de trouver un nouveau sport de combat. C’est à ce moment qu’elle rencontra Maître Célestin MUKANDA, élève de Maître SUDO. C’est lui qui lui donna très envie de pratiquer le Vovinam Viêt Vo Dao.
Ce qui lui a plu dans le Vovinam Viêt Vo Dao c’est le côté combatif et l’esprit des arts martiaux vietnamiens. Maître Rachel eu alors plusieurs maîtres et professeurs :
– Maître Luc Van Tan (club Boulogne Billancourt)
– Emmanuelle N’To (champion de boxe Thaïlandaise aux Etats-Unis)
– Bernard Virginie
Et plusieurs partenaires avec lesquels elle participera à ne nombreuses compétitions ou à des démonstrations:
– Maître Jean-Fabrice ONDO (aujourd’hui enseignant en Guadeloupe)
– Maître Chaouïbou KONATE (aujourd’hui enseignant à Dax)
– Jean- Marie PICOT
– Maître Vincens NOLL (champion du monde et ancien pratiquant d’Ozoir aujourd’hui Maître à Cruas) avec qui elle deviendra la première femme occidentale championne du monde battant pour la première fois les vietnamiennes.
– Maître Abdel BENZAÏM (aujourd’hui enseignant à Chevry-Cossigny)
Elle arriva au sein du club d’Ozoir en 1987 lors d’une soirée d’amitié entre les clubs de Villepinte et Ozoir. C’est ainsi qu’elle fît la connaissance de Maître SUDO dont elle est aujourd’hui l’épouse.
Maître Rachel enseigna dès le début de l’année 2000, elle est alors 3ème Dang. Mais avant cela elle fut assistante de Maître Abdel BENZAÏM de 1992 jusqu’à cette date. Elle décidera alors d’ouvrir son propre cour spécialement pour les adolescents de 11 à 17 ans (une première française) dans l’optique de trouver de nouveaux champions et de former de futurs professeurs ou Maîtres.
Mais elle laissa aussi sa marque dans un autre domaine toute aussi important, la gestion administrative. En effet elle a longtemps été secrétaire du club à une époque où ce dernier était géré par une ou deux personnes uniquement, au sein d’un club omnisports appelé VSOP. Puis dans le but de professionnaliser et structurer le club, en 2004 elle sortit le club de la VSOP et créa une nouvelle association avec un conseil d’administration (CA) et un règlement intérieur élaboré. Grâce au CA l’association vit de bénévoles pratiquants ou non mais passionnés, dont le but est de faire vivre le club, d’organiser des événements et ainsi pérenniser le dynamisme du club. Aujourd’hui tous les clubs français et même des fédérations étrangères sont calqués sur les travaux de Maître Rachel.
En 2013 elle est élue représentante des arts martiaux vietnamiens au conseil d’administration de la FFKDA. C’est la première fois qu’un pratiquant de Vovinam occupait ce poste. En effet, les précédents représentants étaient issus des AMV Traditionnels. Elle est également la première femme issue des AMV a occuper un tel poste. Parallèlement elle est également élue représentante des arts martiaux vietnamiens de la ligue du 77 (Seine-et-Marne). On lui doit notamment :
– L’intégration des clubs AMV dans le Comité départemental de Seine et Marne (CDK) 77
– La création d’une commission AMV dans le CDK
– La création de la coupe Van Hoa première et unique coupe départementale technique et combat où se déplace aujourd’hui plus de 200 pratiquants venant de toute la Seine-et-Marne et de France.
Maître Rachel est aujourd’hui l’une des femmes les plus hauts gradés d’Europe et l’une des plus respectées pour tous son travail, son investissement et le développement du Vovinam Viêt Vo Dao.
Président
Secrétaire
Trésorier
Licenciés
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Bas 25€/haut 40€
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Gymnase Boulloche et Anquetil, salle Acapulco à Ozoir
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